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janvier 13, 2019

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Celestial Musae

Bouffeuse de vie. Mangeuse de livres.

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Je m'enfile les romans et les histoires comme aliments à ma santé spirituelle. Grande lectrice avide de sensations fortes et de mots transcendants.
10 jours dans un asile, Nelly BLY Les asiles. Ils 10 jours dans un asile, Nelly BLY Les asiles. Ils réveillent des images tantôt barbares tantôt fascinantes. Les asiles. Des lieux où la vie de certaines personnes est cachée, préservée et éloignée des autres que l'on désigne comme sain. Nelly Bly est une femme, une journaliste qui a passé son existence à enquêter sur divers faits. Talentueuse, elle n'hésite pas à employer l'autoderision et l'ironie., c'est une femme dont on découvre l'extrême empathie, conteuse vive et enthousiaste.. Ce récit documentaire est de bon aloi, c'est un récit dans lequel on découvre une femme qui n'a pas eu peur de vivre une expérience dont personne ne voudrait jamais vivre. Grâce à elle, grâce à son témoignage, les hôpitaux psychiatriques ont pu se rengorger de quelques millions d'euro pour le soin de leurs patientes qui, d'ailleurs, ne sont pas folles. Je regrette, cependant, que le texte ne soit pas plus poussé dans l'analyse et l'observation. Parfois, l'anecdote noie les véritables richesses qui pousserait à la réflexion et à la déconstruction des préjugés et de la croyance véhiculée par les hospices. . #bookstagram #nellybly #booknerd #bookblogger #bookphotography #livrestagram #livredepoche @editionspoints #10joursdansunasile #flowerstagram #booklover #bookworm #bookreview
Update. L'autre photo était vraiment moche pour i Update. L'autre photo était vraiment moche pour illustrer Moi, Peter Pan. Celle ci me convient mieux. . Peut-être me fallait-il des mots simples qui percent au coeur. Il ne battait pas, mon coeur, il éprouvait la douceur de ces phrases et de ces passages, des chapitres sculptés dans une poésie et une philosophie pour donner confiance et merveille. Je me suis demandée si une réécriture de ce fameux garçon qui ne souhaitait pas grandir était bien nécessaire, que pouvait-on ajouter de plus à ce conte déjà si complexe, si connu, si beau, si cruel ? La philosophie, les maximes, l’intériorité. Il se concentre sur l’âme et l’essence même de Peter sans le dénaturer il le transforme en voix dynamique, vivante, éternelle, un murmure, un écho, une flèche qui pourfend et apaise. La consolation. C’est ce que j’ai ressenti, moi dans un état de tristesse, j’en suis ressortie bercée, plongée dans un cocon de miel. C’est une beauté fugitive, qui se termine en quelques pages. Il ne fallait pas plus, tout se trouve dans la mesure, sans répétition mais des rencontres, des portes ouvertes vers de nombreux possibles. L’enfant qui se cache en nous a besoin d’entendre ces paroles, pour grandir, pour caresser son âme et la mettre en sécurité. . #bookstagram #moipeterpan @folio_livres #michaelroch @mchlroch #livredepoche #livraddict #booknerd #ecriture #bookstagramfrance #booklover #plaid #readingtime
Telle une étoile, filant dans les cieux d'un inco Telle une étoile, filant dans les cieux d'un inconscient féminin, L'involontaire est venue se poser sur ma main. Le rythme, le dynamisme, l'ironie. Trois mots qui définissent cette œuvre, ouverte sur les désirs et les rêves. Elle est jeune Jeanne, elle est gourmande Jeanne, elle est rusée Jeanne. Elle prend, elle croque, elle ne se complaît pas dans une moyenne de songe, une banalité si désespérante de la vie. Elle est enfant, une nature pleine de vie. C'est le personnage plutôt que la situation et le récit qui aura laissé la trace d'une joie mêlée à la tristesse du deuil. Parfois, quelques paragraphes, intimes, ont percuté mes sens, réveillé les souvenirs. Je voulais devenir cette femme, assumant toutes ses envies. . #bookstagram #booking @editionslibretto #bookstagramfrance #bookblogger #bookstagramit #blandinedecaune #livrestagram #livredepoche #cofeetime #booknerd #booklover
C’est un plaisir de retrouver l’odeur, le son, C’est un plaisir de retrouver l’odeur, le son, les saveurs, les couleurs du Vietnam. Duong Thu Huong écrit à la manière douce, celle qui berce le coeur et le cajole, celle qui chuchote aux oreilles tandis que l’on écrase encore un peu plus notre oreiller. Les paragraphes s’enchaînent, c’est si simple, si simple mais si beau. Il y a une beauté de la simplicité pour le dire clairement, une beauté calme qui traverse les membranes. Les yeux se faufilent et les émotions tremblent au croisement de certains personnages que l’on ne considère pas honnête. C’est un panel de caractères, de ceux qui forment une société, une synergie et, au milieu de tous, un couple. L’une est idéaliste, en prise avec ses principes, ses codes moraux, l’autre, plus pragmatique, l’homme de la maison. Elle, décide de le quitter, pour son choix, celui de servir un gouvernement corrompu. Lui assume, l’insulte aussi. Et les autres. Eux aussi vivent entre les pages, eux aussi composent la tragédie. Les mots que placent l’autrice retentissent de vérité intimes. Et nous, lecteurs, regardons, ressentons, avec vivacité. Parfois énervés par les agissements ou la passivité. . #bookstagram #booking #livraddict #livrestagram #bookworm #booknerd #bookreview #bookstagramfrance #booklover #duongthuhuong #livredepoche @editionspicquier
La poésie me trouble et m’embarque. Dans un mon La poésie me trouble et m’embarque. Dans un monde opaque, fascinant, qui maintient le regard. Parfois elle me ravit. D’autres fois elle m’interpelle. Jamais elle ne me laisse indifférente. C’est un univers, l’univers du poète qui, par les mots et le langage, cerne une sensibilité invisible. Tsvetaïeva possède le talent unique d’une artiste, celui de graver les pages et de transcender le quotidien. Elle souhaitait simplement écrire, n’ayant jamais de temps pour elle, délégant à sa fille toutes les corvées que les femmes se devaient de réaliser, elle a pu construire des poèmes. Ils touchent, et, jamais, ne laisseront de marbre. Il y a le rythme, les adjectifs mais, surtout, cette impression de grandeur, de chercher, d'effleurer du doigt ce qui fait notre intimité, notre intériorité. Peut-être a-t-elle réussi à approcher son inconscient. Car, par ses tournures et ses assemblages, par ses ajouts de mots, ses collages, elle forme des impressions. Ce n’est pas une scientifique, c’est une émotive. Une femme en prise avec la vie. Par delà ses maux elle me rappelle Virginia Woolf, une autre femme de génie. . #poetry #bookstagramfrance #marinatsvetaeva #lecielbrule #litteraturerusse #poesie #bookstagrammer #bookstagram #booknerd #bookreview #bookaddict #livresaddict
Elles s’appellent Marie, Louise, Geneviève. Ell Elles s’appellent Marie, Louise, Geneviève. Elles ne sont pas différentes que toi ou moi. Elles sont femmes, c’est là tout le problème, un souci qu’elles portent depuis leurs naissances. J’imaginais les années 50 comme des années de libérations, un changement vers la modernité et les droits de l’homme affirmés. En France, comme en Angleterre (à voir le fameux film The Magdalene Sisters), ces années sont synonymes, surtout, de prison, d’observation, pour les filles. Elles qui fuguaient, elles qui souhaitaient simplement se libérer des chaînes imposées par la société du Père. Cet essai, accessible, si fluide, donne la voix aux 400 adolescentes qui ont osé fuir une vie qui ne leur convenait pas. L’on remarque que le juge (un homme misogyne) se sentait surtout concerné sur leur vie sexuelle. Rien n’a changé, de la persécution des sorcières (où, là aussi, l’inquisition et les questions qui en découlaient reposait uniquement sur leurs pratiques charnelle) à la surveillance voir l'incarcération des filles dans des prisons dits centres sociaux, pour contrôler et imposer l’ordre et privilégier les hommes, sont enfermées. Rien n’a changé, encore, aujourd’hui, où la femme est toujours représentée de façon négative. Rien ne va, c’est là le paradoxe de notre condition. Malraux avait écrit le si beau texte la condition Humaine, il faudrait certainement compléter avec la Condition de la femme car, rien, encore, n’a évolué. Il y a, certes, des formes différentes, mais, aux yeux des hommes dominants, la femme restera et devra rester, toujours femme. Elle devra répondre à des critères imaginaires, implacables. . #essai #bookstagramfrance #booking #reviews #bookreview #bookstagram #feminism #feminist #livreaddict
J’avais très envie de me lancer un nouveau déf J’avais très envie de me lancer un nouveau défi cette année, pour m’ouvrir aux autres et surtout aux personnes avec qui je discute régulièrement sur instagram et qui sont devenues des personnes que j’apprécie énormément. J’avais suivi le challenge 12 mois, 12 livres, 12 ami.e.s fait par d’autres blogueurs. J’ai eu envie de le faire moi même. Ne pouvant pas mettre tous les livres sélectionnés sur la photo, vous pouvez tout de même en avoir un petit aperçu. Et si vous souhaitez lire le tout, je vous dirige sur mon blog. . #bookstagram #booking #litterature #bookchallenge #booknerd #bookaddict #bookstagramfrance #bookhaul #readstagram
Il ne se présente pas. Il se contemple et il se l Il ne se présente pas. Il se contemple et il se lit. Il se bouffe même. Il se ressent. Antonin Artaud nourrit ma pratique, mes pensées et mes reflexions. Il faut lire ces textes comme une globalité, une obsession qui se jette sur les pages. C'est violent, alarmant, fascinant, envoûtant. A la manière d'un Schiele ou d'un Bellemer, c'est l'esprit du poète qui tente de se débarrasser du corps du profane. J'aime cette puissance qui se dégage des mots, des phrases et de la personnalité. . #bookstagram #poetry #antoninartaud #nrfgallimard @editions_gallimard #poesie #litteraturefrancaise #livraddict #bookworm
Rarement il m'a été donné de lire un roman aux Rarement il m'a été donné de lire un roman aux voix multiples si bien harmonisées. Il y a de la douceur qui se dégage comme un Pique Nique à Hanging Rock, une référence à la poésie macabre et lumineuse. Il y a de ces réflexions sur les genres, une pensée pour toutes ces femmes trompées, piégées dans une vie étroite où seul l'avenir d'une épouse et d'une mère au foyer semble leur être accordé. Judith est cette ombre aux mots justes, puisés dans le silence de ses rêveries. L'on ne sait pas trop, est-ce réel, est-ce une fantasmagorie ? Je m'écrie que les deux sont possibles, les pages sublimes mènent à la contemplation des paysages fleuris, à la renaissance des sentiments intimes, à l'absorption des moments personnels. Elle parle de toutes les femmes et tous les hommes en prise à leur construction identitaire mais communautaire. Enfermés dans leur préjugé, le drame guette comme si le destin ironisait sur des gamins incapables de rejeter la pression que la société fabrique pour ses héritiers. . #bookstagram #booking #livraddict #livrestagram #bookstagrammer #booklover #bookstagramfrance @editionslibretto #rosamondlehmann #poussiere #feminisme #feministe #feminism #roman #novel #bookreview #bookworm #booknerd
Rien, rien qu'un moment de vie, une prouesse de co Rien, rien qu'un moment de vie, une prouesse de courage, une bravade de résilience. Rien, rien qu'une vision écarlate, de sang, de sueur, de labeur. Rien, rien qu'un partage, sans jugement, sans colère, sans révolte. Non. Orwell préfère mêler les mots aux explications, ouvrir les yeux de ses lecteurs sans reprocher et sans dualiser les camps. Riches et pauvres se mélangent bien qu'il eclate les vices et la lourdeur du capitalisme. Comme des Raisins de la colère, il ecrit pour témoigner afin de changer cette injustice. Mais il sait aussi que la lutte des classes se pare de complexité. Ce n'est pas totalement de leur faute, à ceux qui exploitent, eux aussi enfermés dans une prison de stéréotypes. Si on leur retire leur supériorité, ils mourraient, on leur retirerait leur identité. Alors, avec ceux qui ont le pouvoir, il faut les bercer, répéter, sans crier, ni hurler. Car ils ont peur, une angoisse gluante, de la pauvreté. Mais ce n'est pas la faute des miséreux. A qui accorder toute notre révolte ? Dans ces heures de guerre et de courroux, dans ces instants où le peuple tente de se lever des futurs décombres qu'on leur réserve, accordons nous un moment pour se recueillir sur ce document. . #bookstagram #booking #livraddict #livrestagram #10/18 #georgeorwell #socialism #politique #litteratureanglaise #litterature #easthetic @editions1018 #booklover #booknerd #bookreview #bookstagrammer #livredepoche #mood #lifestyle
On dit de lui que c'est un roman culte. On dit de On dit de lui que c'est un roman culte. On dit de lui que c'est une œuvre phare de la littérature. Dans mon palais de la mémoire il prendra la place d'un écho de réflexions pleuvant sur mon identité. Le loup des steppes est un homme qui pense, un homme en profonde dualité, disloqué, morcelé. L'un est le bourgeois obéissant, l'autre est le sauvage décadent. Dans les pages se mêlent toute une philosophie, une introspection. Puis la magie. Le théâtre se pare de cruauté à la manière d'Artaud et de son double. C'est une plongée dans l'inconscient et ses refoulement. L'illusion devient réelle, elle sublime les actes contrôlés par tous. On s'adapte, on oublie notre vérité, ce qui nous appartient mais on se reçoit la douleur d'un décalage. Oui, je pense que l'on est tous un peu loup, un animal que l'on enferme pour correspondre aux règles implicites de notre société. En nous se construit des scènes pour pallier à cette monotonie, à la vacuité d'un quotidien. On imagine et c'est le principal. . "Hélas, il est bien difficile de trouver cette trace divine au sein de l'existence que nous menons ; au sein de notre époque tellement satisfaisante, tellement bourgeoise, tellement décérebrée ; face à ces architectures, à ces magasins, à ce monde politique, à ces individus ! Comment ne pas devenir un loup des steppes et un ermite sans manières dans un monde dont on ne partage aucune des aspirations, dont je ne comprends aucun des enthousiasmes ? " . #bookstagram #booking #livraddict #hermanhesse #leloupdessteppes #litteratureallemande #livrestagram #bookstagramfrance #livreaddict #livredepoche #booklover #bookreview #blogger #litterature #booknerd
La réalité se trouve-t-elle dans notre regard ? La réalité se trouve-t-elle dans notre regard ? Pour élargir l'on pourrait dire nos sens, propos très philosophique et complexe, Tanizaki a décidé d'en faire un court roman. Un meurtre (c'est habituel) que l'on fomente dans une salle obscure de cinéma. N'oublions pas, tout se joue dans les iris et ensuite se transforme dans notre tête. Est-ce vraiment réel ? Est-ce qu'elle l'a fait ? Et l'autre qui l'aime ! Alors qu'il a aperçu dans un voyeurisme extrême le corps plongé pour disparaître. Ce sont des images qui viennent hanter les paupières, des échos fascinants tandis que l'autre se réveille et ébouillante notre raison. Comme le personnage principal, écrivain sceptique, le lecteur rejoint le doute et se questionne. C'est tout un cheminement psychologique. Une remise en question. Est-ce que nous avons rêvé ? Ces crimes sont-ils un écho de vérité ? Qui croire ? Que voir ? Des millions de liens peuvent être fait puisque ce roman touche aux préoccupations profondes de l'humain, c'est l'invisible de l'inconscient peut être, dont il est question. Voir ou s'aveugler, interpréter ou lire au premier degré. Tu peux aussi voir ma vidéo à ce sujet https://youtu.be/NucRIxlB5cQ . #bookstagram #booking #livraddict #junichirotanizaki #bookloversday #booking #bookstagramfrance #booklover #bookstagramers #bookandbed #bookreview #livrestagram #horror #philosophy
Parfois il ne faut rien qu'une étincelle pour all Parfois il ne faut rien qu'une étincelle pour allumer la révolte qui sommeille. Dans le creux de mon cœur tempêtait ce malaise contre l'injustice et la domination des hommes sur les hommes. Domination des riches sur les pauvres, domination des hommes sur les femmes, domination des puissants sur les gueux. C'est une hiérarchie née lorsque l'humain est devenu sédentaire, c'est une hiérarchie que personne n'a su détruire. Et pourtant. Pourtant certains écrivains ont pris la plume. Mirbeau a pris la plume. Certainement pour hurler sa rage, ma rage, dans les lignes de ce témoignage. La fiction devient oppressante, la voix de la narratrice devient dure, corrosive. Et moi, plongée dans ce récit je découvre les horreurs des préjugés et de l'individualisme. J'ai pensé qu'il n'y avait pas une once d'espoir et j'ai vu que ce désespoir se situait dans les entrailles, peut être des miennes ou celles de l'auteur, ou des deux. Non, c'est vrai, il n'y a pas d'espoir. Tout croule sous la négation, la réflexion et la quête d'un sens. Il y a aussi cette nostalgie, ce sentiment qui ne possède pas de mot pour le décrire. Il y a ce brin de violence, un ouragan dans chaque propos. Oui, cette émotion jaillit, cette colère divine qui presse et détruit, affaiblie et condamne. Il est de cette famille des ouvrages où l'on s'exprime avec un couteau dans les maux, un glaive dans l'écriture, un poison dans les phrases qu'on construit et qu'on distille. Il fait parti de la famille des Insoumis, de ceux qui utilisent le cynisme empourpré dans le vin des idéalistes. Dans cette famille je nomme aussi Jean Genet et son Journal du voleur. Les paragraphes offrent une force transcendantes mêlée dans la dentelle de forçats, tous ces marginaux oubliés et honnis grincent des dents jaunâtres et saumâtres Finalement, riches ou pauvres, un homme reste un homme avec sa fragilité démesurée et son désir de tailler sa puissance dans l'idiotie. . #bookstagram #booking #livraddict #octobredécadent #litteratureenmouvement #octavemirbeau #journaldunefemmedechambre #lirelemonde #lireenfolio @folio_livres #bookstagramfrance #bookphotography #bookloversday #bookandbed #bookreview #booklover
C'est un monde où les enfants se battent, c'est u C'est un monde où les enfants se battent, c'est un pays où les adultes impuissant regardent, c'est un monde où les jeunes filles se détruisent. Elles sont et ils vivent, ces enfants de Troumaron. Ils sont et elles survivent, ces êtres fragiles. Les voix se délassent, se tassent. Elles chantent la possession de soi même, la construction et la douleur aussi. Cette souffrance sublime, un mélange de maux que les mots tentent d'apaiser, de calmer. Eve porte le nom de la première femme, comme une décision dont s'écoulera tous les événements du roman, des descriptions d'un paradis déchu au crime immuable, insondable. Eve est de ces femmes si tristes qui vivent dans un corps volé, tailladé, pris pour ce qu'il est : un objet. De ce livre j'en ressors la tendresse et l'écume au cœur, le ventre se tord, se tord de langueur, mon souffle se sauve, et je répète, répète ces phrases aux images organiques et exotiques mêlées dans la crasse et la fragilité. . #bookstagram #booking #livraddict #livrestagram #feminisme @editions_gallimard #lire #bookloversday #bookishlove #anandadevi #bookphotography #symbolism #bookstagramfrance
Elle était cette femme, première, sortie des pou Elle était cette femme, première, sortie des pouvoirs de Dieu et non de la côte d'Adam, cette figure de feu. Lilith porte en elle la force de l'insoumise, la face de la rusée, le mot non, la négation est écrit en elle, gravé en elle. Lilith est priée, symbole féministe, nous, femmes, la sortons des entrailles des stéréotypes. Je l'aime, l'admire et la chérie car, tout comme Antigone, Lilith se proclame. Elle s'appartient, elle même, en elle, s'aime. Lilith femme. Lilith humaine. Lilith que l'on a honni, que l'on a considéré comme le démon, vile serpent. Lilith c'est celle qui use sa motivation, qui crie son insurrection contre une autorité patriarcale aux allures bienveillantes mais à la vérité noire de celle d'une inégalité incohérente. Joumana Haddad a haussé Lilith, l'a valorisé et je l'ai dégusté. Les poèmes transpirent la sensualité, ils suintent la débauche assumée. . #bookstagram #booking #livraddict #feminisme #feminism #bookloversday #poetry #joumanahaddad @actessud #lilith #coupdecoeur #bookmood #bookishlove #livredepoche #livresaddict

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